Aujourd’hui, 200 000 personnes meurent chaque année sur Facebook. Ce chiffre est destiné à croitre dans les années à venir, posant la question de savoir ce qu’il adviendra des données que l’utilisateur a mises en ligne à sa mort. Les générations X ou encore Y sont les premières à être « toutes numériques » et à disposer de plus d’informations numériques que d’informations papiers. Au cours de sa vie, un individu crée une multitude de profils, envoie des milliers de mails, publie des millions de contenus. 300 millions de photos, 3,2 milliards de « likes » et de commentaires sont publiés chaque jour sur Facebook, et 3,4 millions d’emails sont échangés chaque seconde dans le monde. Chacune de ces mises en ligne est une nouvelle occasion pour l’internaute de partager des informations personnelles dont on ne sait pas véritablement ce qu’elles adviendront à sa mort. Sont-elles protégées ? Si oui comment ? Doit-on éliminer toutes ces traces ou bien les préserver en souvenir ? Qui en obtient le contrôle ? Qui peut en avoir l’accès ? Les ayants droit peuvent–ils en réclamer la transmission ?
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